كول التراب , le film de la quête perpétuelle

Selon le producteur  Nidhal Chatta, « No Man’s love – كول التراب » « est un film d’actualité même après 16 ans de son tournage », à l’occasion de sa sortie nationale au grand public à partir du 30 novembre 2016.

Produit par SOUTH BY SOUTH OUEST FILMS et distribué par  HAKKA DISTRIBUTION, une projection pour la presse a été organisée le lundi 28 novembre, à 11h au Cinéma Amilcar en présence de l’équipe du film : Lotfi Abdelli, Fathi Haddaoui, Dali ben Jemaa.

Le film raconte l’histoire de  Hakim, un jeune tunisien, traumatisé par la noyade de sa sœur malade. Un être qui lui est cher, dont sa meilleure  compagne « la mer » en est la cause. Tourmenté par cette disparition, et bouleversé d’avantage par l’autorité de son frère aîné « marié à la morale », Hakim tente de se retrouver en se posant des questions.

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Dès les premières minutes, j’ai été  sous le charme des paysages du Sud tunisien : de l’île de Djerba à Tozeur. Une beauté saisissante que nul ne peut lui être insensible.

Il faut avouer  qu’en termes d’images, j’avais du mal à croire que ce film ait été tourné en 1999, mais heureusement, les clichés du cinéma tunisien étaient là pour me le rappeler : ces scènes d’amour  « stérile », où les acteurs sont supposés faire l’amour  tout en gardant leurs vêtements, ou encore celles de prendre un bain avec des sous-vêtements …

J’ai été là à regarder Hakim faire sa quête  pour se retrouver, tout en tentant de faire la mienne pour comprendre ce film. Avec le générique, j’ai compris que mes efforts ont été vains. Du coup, je me suis résolue à l’idée « de faire défaut de sens philosophique » et que comprendre  ce long métrage n’est pas à la porté de tous les mortels.

Voilà que je me dirigeais vers la sortie, j’entendis NIDHAL CHATTA, le producteur, décrire  son film « No Man’s love – كول التراب », comme étant un « film populaire et non un film pour intellectuesl, vide de toute interprétation philosophique » ! Une phrase qui raisonne encore dans ma tête et qui me laisse perplexe vis-à-vis de la majorité des films tunisiens.

M.B.S

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