Vague de froid,…ce qu’il faut faire pour mieux lui survivre !

A Tunis, comme ailleurs en Tunisie, nul ne peut être indifférent à la vague de froid qui sévit dans le pays. Depuis quelques jours, les températures ont considérablement chuté d’un coup. Afin de prévenir la population de ses changements et leurs effets néfastes sur la santé, le ministère de la santé a publié un communiqué comportant les mesures à suivre.

La priorité, selon lui, est de protéger les enfants des infections respiratoires en prenant les mesures préventives nécessaires pour prévenir toutes maladies notamment en cette période d’hiver où le risque de contamination augmente  et surtout chez les enfants de moins de cinq ans.

Les inflammations respiratoires aigues sont causées par des microbes qui affectent une partie des voies respiratoires dont des inflammations du sinus et pulmonaires, précise le communiqué rappelant que les inflammations des voies respiratoires peuvent être des infections banales comme les rhumes, l’influenza, l’angine ou bien des infections pulmonaires.

Les symptômes d’une inflammation, dont la durée varie entre deux et cinq jours et disparaissent sans utilisation de médicaments, pourraient s’aggraver en cas d’une inflammation pulmonaire aigue causant parfois le décès de la personne malade.

Le ministère recommande à ce propos, d’éloigner l’enfant, notamment les bébés, des personnes ou autres enfants malades, pour éviter la contamination, éviter l’air pollué avec du tabac ou autre, et aérer les chambres à coucher tout en évitant les courants d’air.

Le ministère souligne également l’impératif de respecter le calendrier des vaccins étant donnée le rôle primordial dans la protection des enfants en plus d’une alimentation saine tout en favorisant une quantité suffisante de liquide et assurant une hygiène régulière du nez.

Il est strictement déconseillé le recours à des antibiotiques sans avis médical ou l’utilisation des médicaments prescrits pour d’autres patients. Le ministère de la Santé recommande également de ne pas arrêter le traitement en cas d’amélioration de l’état de santé et ne pas prolonger le traitement au delà de la période mentionnée par le médecin traitant.

L’enfant malade doit être examiné par un médecin en cas d’apparition de complications notamment des difficultés respiratoires, selon le communiqué.

M.B.S

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