Rania de Jordanie : « Etre une reine est un travail comme n’importe quel autre »

Rania Al-Yassin, née le 31 août 1970 à Koweït City,  n’était pas destinée à devenir reine de Jordanie. Diplômée  en Business Administration de l’Université Américaine du Caire, elle s’installe à Amman, et travaillé chez Citibank, puis au marketing d’Apple en Jordanie. Un soir de janvier 1993, elle est invitée par un collègue chez l’une des filles du roi Hussein. Et puis ses yeux  de jeune femme de 22 ans rencontre ceux du prince Abdallah. C’est un coup de foudre. Leur mariage eut lieu le 10 juin 1993.

Dans une interview accordée au magazine australien «Stellar», la reine Rania de Jordanie évoque notamment son destin de reine consort, aux allures de conte de fées.

Elle n’avait rien d’une  aristocrate. Simple fille d’un médecin palestinien qui a dû quitter la Cisjordanie échappant à des attaques israéliennes. Cette même horreur de la guerre rattrapera, quelques années plus tard, Rania et toute sa famille qui devront fuir le Koweït assailli par Saddam Hussein. Comme dans une série romantique, l’incroyable destin ne s’arrêtera pas là. Le 24 janvier 1999 exactement, le roi Hussein décide d’un coup de bouleverser l’ordre établi depuis toujours. En effet, Le roi désigne son jeune fils Abdallah à sa succession, alors que la couronne était acquise à Hassan, qui se voyait déjà sur le trône. Comme si le sort étrange avait tout arrangé à  seulement treize jours plus tard, Hussein meurt. Le roi Abdallah II est intronisé et Rania devint reine. La tornade du Moyen-Orient s’impose immédiatement comme une femme moderne qui ne compte pas souffrir des règles édictées dix-mille ans plus tôt. Elle s’engage activement pour les droits des femmes. unnamed (5)unnamed (3)unnamed (1)unnamed !  « La manière dont j’ai rencontré mon mari et partenaire de vie, Sa Majesté le Roi Abdallah II, peut sembler un conte de fées, mais être une reine est un travail comme n’importe quel autre. Ça n’a rien à voir avec les couronnes, les carrosses ou les châteaux ». La reine n’est pas effectivement du genre passif en se reposant sur les joyaux de la couronne. Loin de cela, tous les matins, elle est sur le pied de guerre pour visiter des écoles, des usines, diverses associations et
Rania s’exprime aussi très régulièrement sur la tolérance entre les religions et la paix.

D’ailleurs elle est souvent comparée à Michele Obama. Elle est même son double (couronné). A la Fin janvier 2017, alors que Michelle Obama bouclait ses dernières valises et s’apprêtait à quitter la Maison Blanche, Rania lui rendait un chaleureux hommage de l’autre bout du monde : « Première dame exceptionnelle. Nous attendons avec impatience le prochain chapitre de votre vie et l’inspiration que vous apporterez à l’éducation des filles. Gare à vous, vous n’avez pas vu le meilleur de cette femme ». À plusieurs reprises, les deux femmes ont eu l’occasion de se rencontrer. Comme Michelle, Rania met toute son énergie dans l’accès à l’éducation pour tous, et en particulier pour les petites filles. Après avoir visité une plusieurs fois les écoles de son pays, la reine a ouvert un musée des enfants, dans les jardins royaux d’Amman, et a pris la plume pour écrire un livre rempli de bons sentiments destiné aux plus jeunes… Merveilleux destin, merveilleuse aventure qui continue encore…

Le roi Abdallah et la reine Rania s’aiment encore comme au premier jour et eurent  quatre enfants : le prince Hussein, né en 1994,  la princesse Iman, née en 1996, la princesse Salma, née en 2000, le prince Hashem, né en 2005… Les enfants de l’amour passion du couple Royal, auront-ils dits leur dernier mot ?

 

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