20éme anniversaire de la BAT : Un « CAP » qui ne fera pas perdre le Nord…

Le parcours de cet homme aux différents  succès lui valent le respect de la profession et une renommée hors  frontières. Lui, c’est Habib Karaouli qui ne peut être que le meilleur conseiller, meilleur partenaire d’entreprises et meilleur compagnon… Sa grande culture, sa bonne communication, sa transparence, sa maîtrise du métier de banque, ne peuvent qu’attirer vers lui le meilleur.  Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est le détenteur du Prix du banquier d’affaires pour sa contribution au développement du métier, la diversité de ses réalisations et sa créativité.

Son mythique savoir-faire, son charisme et humilité, nous rappelle l’authenticité de cet enfant prodigue de ce  sud… de Gafsa, sa ville natale. Même s’il n’en parle pas, elle est logée dans son cœur. Sa décision de créer un fonds d’investissement du nom de CAPSA, pour la promotion de l’entrepreneuriat en est une preuve tangible. Cet homme qui pense souvent aux jeunes chômeurs de son pays avait confié un jour : « On oublie souvent que le chômage, et les disparités régionales qui ont été les facteurs déclenchant de la révolution. Des années après, force est de constater qu’il n’a pas été fait grand-chose dans la réalité. Personnellement, j’ai très vite pointé ces enjeux. Croire que l’investissement privé sans visibilité et sans sécurité allait s’engager dans les régions, était une illusion malheureusement confirmée. Il faut que l’Etat investisse dans les grands projets pour créer des externalités positives et par ricochet des emplois indirects….() Il faut rompre avec la culture de l’échec. Il est contagieux. Si le jeune est entouré de personnes qui échouent, il sera gagné par ce que les psychologues ap­pellent les croyances limitantes…(). Culturellement, il est aussi important de ne pas dramatiser l’échec mais plutôt de bâtir sur cet échec pour en tirer les enseignements. C’est le travail de structures d’accompagnement et autres coaches qui doivent veiller à ne rater aucune opportunité d’investissement…Aux Etats-Unis, il est toléré d’échouer et les secondes chances sont autorisées. A la BAT, nous nous sommes donné pour mission d’accompagner les entrepreneurs responsables, ceux qui prennent le risque et créent des opportunités…. ».

En effet, depuis qu’Habib Karouli dirige la Banque d’ Affaires de Tunisie, que de choses ont été réalisées depuis en ce sens. Vingt ans déjà. Un battement de paupière ! Nous sommes en 2017 et en une soirée parfumée et délicate de ce 28 février, l’ambiance y était exquise au cœur même de cette prestigieuse institution. Ils étaient venus, ils étaient tous là devant une entrée satinées où Habib Karaouli lui-même accueillait chaleureusement ses premiers invités jusqu’au dernier sans lâcher son sourire rassurant.

Soirée sobre et fortes à la fois, la BAT a été rebaptisée devant un gâteau exquis aux initiales « Capital African Partners Bank (CAP Bank). Un véritable cap où étaient réunis un parterre de nombreuses de personnalités, d’artistes de banquiers, de médias prouvant l’estime à un dirigeant de banque exceptionnel de tous ceux qui ont répondu présents. On pouvait remarquer le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, ainsi que l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor.

Habib Karouli n’aime pas trop les discours, il préfère les actions. Il n’a d’ailleurs pas du tout accaparé la parole dans son speech fin mais brièvement il a sans doute répondu à la question que la plupart se posait sur le changement du nom de la BAT.

« Désormais, les relais de croissance aujourd’hui sont l’Afrique et l’Asie et nous pensons que nous avons le potentiel pour y aller » a-t-il  affirmé.  En effet, ce repositionnement est sans aucun doute capital après avoir conclu que les relais de croissance du 21ème siècle sont essentiellement africains. Habib Karaouli l’avait encore confirmé « Les relais de croissance sont essentiellement africains et nous pensons que nous avons toutes les conditions de la réussite ».  Sous le regard sobre, fier mais discret de Nabiha Karouli présente, nous avons mieux compris l’art et la bonne musicalité de la finance chez le frère de cette grande et authentique artiste nationale. Son regard d’acier s’orienta soudain vers une société de paix en observant le prix Nobel d’une autre femme présente également à savoir la Présidente de l’UTICA,  Wided Bouchamaoui.

Nadia AyadBN33468CAP1

 

 

 

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