Doc à Tunis 2017 : Les tunisiens auront une invitation gratuite pour tous les pays et… sans visas

 

17691034_10212148444964413_2122281963_n17806984_10212148448084491_1722944725_nUne  11ème édition  on a envie de dire exceptionnelle et originale par la variété de ses films de plus de 10 pays au cœur de Doc à Tunis. Non stop du 5 au 9 avril à la salle quatrième art et à l’Institut français de Tunisie (IFT) nous serons richement servis. Cette version 2017, s’invite généreusement avec 20 autres films en dehors de la capitale à savoir à Bizerte, au Kef,  à Sidi Bouzid, à  Kairouan et à Gabes.

La grande nouveauté dans Doc à Tunis organisé par « Ness El Fen » est une première. En effet, pour la première fois l’université populaire de Caen sous la houlette de Michel Onfray et son collectif propose au public des temps forts de rencontres et d’échanges inspirés par la littérature, la poésie, la philosophie et le débat d’idées. Le but est surtout d’instaurer la première université populaire de Tunis. Docteur en philosophie, Michel Onfray, avait définitivment démissionné de l’éducation nationale en 2002 pour créer l’Uiversité populaire à Caen. Il s’en est suivi une autre dans l’Orne en 2016. Ses interventions porteront d’ailleurs sur le goût dans  Doc à Tunis 2017.

En parallèle, une vingtaine de documentaires algériens, russes, français, Belges, Marocains, Italiens, Suisses, Danois, Irlandais, Iraniens et Syriens envelopperont ce grand rendez-vous culturel. Chaque œuvre sélectionnées est un engagement spirituel axé sur l’humain qui garde malgré tout espoir… Les quelques projections en avant goût nous ont émues par leur  récits et les moments historiques vécus.

Nous aurons l’occasion de découvrir entre autre ” Les Contre pouvoirs ” de Malek Ben Smail de l’Algérie, l’Iran avec” Into the sea ” ou ” Les chebabs de Yarmouk ” d’Axel Alvatori-Sinz de Syrie qui avait remporté plusieurs consécration et prix pour son autre regard où le plus grand camp de réfugiés palestiniens de 1957, est mis en exergue.

Une mention spéciale pour «  Sonita » le film qui met en avant le courage et le combat d’une jeune fille qui bouleverse les us et coutume iraniens forts et ancrés dans une société sévère et intolérante pour une liberté légitime. Sihem Belkhodja  quant à elle regrette  le manque de documentaires tunisiens dans la sélection dû à une  absence de productions récentes et  que certains dossiers parviennent après les délais fixés. Ce n’est qu’une partie remise pour les absents. En attendant, voyageons tous dans la culture cinématographique merveilleuse de ces différents pays. C’est gratuit et en plus sans Visas!

N.A

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