Youssef et zouleikha, la femme d’El Aziz

On raconte que  le prophète Youssef, fils préférée de  Aykoub, petit fils de (Isaac), arrière petit-fils d’Ibrahim, a été jeté par ses frères dans un puits.

La jalousie de ses frères étant à l’origine de ce geste ignoble.

Fort heureusement une caravane venant de Syrie en voyage vers l’Egypte pour y vendre des pistaches et des pignons d’Alep, passa par là, s’arrêta pour se rafraîchir et se désaltérer. Mais quelle fut sa surprise quand le premier seau d’eau ramena ce petit enfant.

« Bonne nouvelle, voilà  un garçon », dirent les passagers de ce convoi, « nous allons le vendre et en tirer bon profit ». on emmena ce petit enfant au marché des esclaves et on le vendit à un Egyptien , au prix équivalent de son poids de musc, ou peut être son poids de soie selon une autre légende.

En réalité, l’acheteur égyptien n’était autre que « El Aziz », ministre et grand intendant des trésoreries d’Egypte, marié à la belle Raïl bent Rayel ,surnommée Zuleykha, qui serait la nièce du grand roi d’Egypte Al Rayan Ibn El Walid.

En rentrant chez lui, El Aziz ordonna à sa femme de bien soigner le jeune garçon : « Accorde-lui une généreuse hospitalité, il se peut qu’il nous soit utile ou que nous l’adopterons comme notre entant.. » ; lui dit-il.

Youssef grandit donc sur cette terre d’Egypte et quand il atteint l’âge de la maturité, Dieu lui accorda sagesse et savoir. Il avait le don de comprendre d’interpréter les rêves.

Devenant ce très veau jeune homme, dont le visage a été décrit comme « brillant comme l’éclair », Youssef fut convoité par Zouleykha, la femme d’El Aziz, celle-là  même qui l’avait reçu dans sa maison avec soin et générosité. Elle ferma les portes et tenta de le séduire.

« Que Dieu me protège, lui dit Youssef, c’est mon maître qui m’a accordé un bon asile », et il courut  vers la porte.

Zouleykha tenta de l’empêcher de sortir en le rattrapant par sa  tunique. Mais quand Youssef ouvrit la porte, il tomba nez à avec El Aziz.

Alors, trouvant rapidement une ruse, Zouleykha se tourna vers Youssef et lui dit : « Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal a ta famille, Sinan la prison ou le châtiment douloureux ? ».

« C’est elle qui a essayé de me séduire », répondit Youssef en direction du grand ministre.

La suite, prochainement

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