La spécialiste du sport automobile met les pieds sur terre pour une course à 100% féminine

Son charme, c’est qu’elle réponde oui avant que la question ne lui soit posée. C’est que Hend Chaouch a toujours été l’oracle nationale avant-gardiste de la modernité tunisienne. Elle n’a pas hésité une seconde pour en effet dire oui à un projet sportif qui s’annonçait historique. Hend ne courra pas dans une voiture cette fois ci mais sera la marraine légitime de la « Tunisienne gazelle run » le 8 mars 2020. Une date qui marquera encore une fois les anales de la journée internationale des droits de la femme. Une occasion où la femme viendra courir vers le vent de la liberté, celui qui repousse l’intolérance et l’extrémisme. Oui, la journée du 8 mars 2020 sous le soleil exactement, les femmes ne vont pas courir en burka, elle vont suer encore pour le prix de la citoyenneté quelles que soient sa religion et sa différence.

Plus de 300 participantes seront sur la ligne de départ pour parcourir une distance de 6/7 km du côté de Carthage où Elyssa a connu le plus beau des combats. Cet événement d’exception se veut un soutien pour rétablir la femme musulmane dans ses droits et dans son honneur si importants à Hend Chaouch la marraine de l’événement. Elle souhaitait tant un moment aussi parlant « Oui, je rêvais de ce dimanche si fort, si précieux. Je rêvais aussi d’un plateau de reines de la diversité, du courage et de la droiture… » confie la spécialiste de sport mécanique.

« Cette course à 100% féminine est aussi porte drapeau de toutes les femmes tunisiennes à 100% libres. A l’instar de la Parisienne, une vraie référence, nous avons voulu lancer dette course pour rendre hommage à la femme en général et la tunisienne en particulier, qui a réussi dans tous les domaines. Jamais une course de leur a été dédiée. C’est un moment unique où les femmes ont leur course. » avait affirmé Azdine Ben Yacoub initiateur de l’événement… Ne ratez pas cette unique et historique course et on vous le promet, ce ne sera pas du tout des courses au marché.

Nadia Ayadi

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