TGM gallery rend hommage à Jalel Ben Abdallah

 

Il y a plus d’un siècle naissait Jallel Ben Adallah, celui qui allait devenir « l’homme de Sidi Bou Said », l’un des plus grands peintres tunisiens et l’un  des fondateurs de l’Ecole de Tunis. Il expose pour la première fois en 1939 et depuis, la peinture était devenu pour lui vitale. Il s’y consacrera entièrement et s’installe à Sidi Bou Saïd.  Inspiré par son village natal, l’artiste peint d’abord des miniatures suivant la tradition orientale.

 

Ses thèmes favorisent les scènes  quotidiennes, des petits métiers, de natures mortes et aussi de nombreuses figures féminines dans un intérieur décoré. Son style a tendance à simplifier l’icône orientale. Le dessin est fin et les couleurs délicates. Inspiré par son village natal, l’artiste peint d’abord des miniatures suivant la tradition orientale. Ses thèmes favorisent les scènes  quotidiennes, des petits métiers, de natures mortes et aussi de nombreuses figures féminines dans un intérieur décoré. Son style a tendance à simplifier l’icône orientale. Le dessin est fin et les couleurs délicates. Son œuvre est immense et se décline dans la multitude du temps et de l’espace.

Il remporte le 1er prix de peinture et décroche une bourse pour séjourner à Paris où il fréquente l’académie de la grande chaumière et les artistes de Montparnasse. Il rejoint Moses Levy à Rome et visite Venise et Florence. Il expose à la galerie Champion-Cordier qui se charge d’expédier et de vendre ses œuvres au Luxembourg, en Espagne, en Egypte et aux Etats-Unis. En 1957,  il devient décorateur du théâtre municipal de Tunis.

Le sillon lumineux qu’à tracé Jalal Ben Abdallah n’a jamais pali. Il a été suivi par une quarantaine d’artistes contemporains qui ont repris à leur compte, l’imagination et la poésie de l’artiste.

Un livre signé par Amir Bouker témoigne de cette rencontre par-delà le temps et l’espace.  Ils étaient nombreux à venir malgré l’évènement planétaire de la coupe du monde et  de la fraiche soirée du 9 décembre à la galerie TGM. Le détour valait le sacrifice pour le vernissage d’une exposition hommage à Jallal Ben Abdallah « Un siècle et l’éternité » et à la dédicace du livre par l’auteur qui affirme « qu’il est  rare qu’un artiste se rappelle au bon souvenir de ses fans lors de sa 101e année. Voici par conséquent, un bien aimable bienfait de la Covid qui avait empêché, l’an passé, la tenue de l’exposition du centenaire de Jellal Ben Abdallah! 40 artistes de toutes obédiences (peintres, sculpteurs, céramistes, mosaïstes, architectes, plasticiens,…) ont mis leurs projets en hibernation pour pouvoir commettre une œuvre d’art rendant hommage au Maître disparu. Près d’une vingtaine de ses œuvres issues de collections privées exposées pour le plaisir des yeux. Un livre-souvenir vient colliger toute cette affaire, textes de Lyès Annabi, mise en page, en espace et en abyme de Mouna Mestiri! »

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