La passion de Tunis hante l’artiste Mona Chouk

Il y avait du beau monde en ce vendredi soir pour clore le dernier jour du mois de janvier au cœur de la galerie Misk & Amber aux berges du Lac de Tunis. C’est que l’événement valait le déplacement. Ils étaient en effet très nombreux à venir admirer les créations de l’artiste-peintre Mona Chouk sous le thème « Passion de Tunis ». Des contes qui s’inspirent de la culture tunisienne. C’est que « la double culture de l’artiste s’adresse à une large audience.. » avait écrit Nadia Zouari. « Une fête exquise de formes où se remplissent… une ivresse de liberté… »

Des œuvres qui invitent le visiteur à explorer son propre univers et retrouver la prestigieuse Ecole de Tunis. Des espaces grandeur Nature où les murs sont tapissés par des toiles on a envie de dire qui nous habitent! Nous avons pris de temps d’observer, de contempler, nos propres horizons!

Au-delà de la « Passion de Tunis », l’artiste insuffle la vie à travers son travail pictural. Ses compositions intemporelles; sont comme le reflet de conversations intérieures.  » l’Art permet de donner à voir l’invisible ». Mona Chouk nous a fait plonger dans un monde surprenant de couleurs composées, de symboles, de codes, où naissent l’ordre et la vie. Un univers de poésies muettes et si parlantes à la fois.

Les œuvres abordent plusieurs thématiques évoquant la belle identité de l’artiste dans une dualité magique, de contes transposant les connections entre les êtres. Mona Chouk est sans doute née avec des pinceaux dans la main et son envie de peindre a vu le jour dès l’aube de sa vie. Une vie remarquée et remarquable qui la rendue plus forte grâce à la peinture qui lui a enseigné le sens profond de la sensibilité, du partage, de la puissance de son sourire.

Balançant entre sensualité et énergie Mona Chouk donne de la voix à ses couleurs et à sa recherche d’absolu. Un quotidien constamment réinventé qui transforme les scènes de son imaginaire en une symphonie de couleurs vives et de contrastes authentiques. Un engagement physique. Une lutte permanente où se côtoient la tendresse, la tristesse, l’amour, la joie… Une peinture faite de concentration absolue, de fluidité, et de contradiction : entre la fougue des premiers instants et le calme de la maturation, entre la passion des sentiments et l’apaisement… Une belle histoire de bouillonnement intérieur continuellement fertile.

Le temps d’une belle balade artistique pour partager une belle histoire à travers le parcours d’une exposition d’exception! « Et quand les mots n’ont plus rien à dire, la peinture prend la relève… » avait encore écrit en conclusion Nadia Zouari.
Les visiteurs ont en effet comme laissé en quittant les lieux, leur trace d’horizon.

Nadia Ayadi

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