Les techniques “contouring” pour sculpter
Préserver sa jeunesse et ne pas faire son âge le plus naturellement possible : c’est le graal de toutes les femmes. Du néolifting aux dernières innovations de la médecine esthétique, voici les dernières stratégies coup de jeune.
Les fils tenseurs
L’objectif : retendre l’ovale du visage ou remonter les pommettes grâce à des fils de maillage résorbables (Méso fils) en PDO (Polydioxanone), couramment utilisés en chirurgie. Cette technique esthétique, encore récente, existe depuis quelques années en Corée.
Le principe : ces fils se résorbent peu à peu, tout en provoquant une réaction inflammatoire et donc la production d’un nouveau collagène : c’est le principe de la cicatrisation.
Pour qui : c’est l’indication idéale en cas de relâchement modéré. Le résultat est très satisfaisant sur l’ovale et les pommettes, un peu moins sur le cou.
En pratique : le praticien dirige son aiguille dans le derme superficiel, et lorsqu’il la retire, les fils se positionnent dans la peau. La douleur est du même ordre que celle d’une injection et l’intervention ne laisse pas de cicatrice visible sur la peau. Il faut toutefois s’attendre à des œdèmes et des hématomes pendant dix jours et patienter un mois pour voir les premiers résultats. L’effet est optimal trois ou quatre mois plus tard, le temps que la production de collagène vienne retendre la peau, et durable pendant deux ans, à condition d’utiliser un nombre conséquent de fils pour obtenir un résultat probant.
Les ultrasons
L’objectif : retendre le bas du visage et le haut du cou en une seule séance grâce aux ultrasons focalisés.
Pour qui : les personnes ayant un relâchement modéré au niveau de l’ovale du visage et du cou.
En pratique : l’appareil envoie des ondes de chaleur (64 °C) dans le derme profond (4 mm) sans toucher les tissus environnants. Ce choc thermique provoque une rétraction tissulaire, ce qui affine le bas du visage et vise à créer du nouveau collagène. Les suites? Quelques rougeurs éphémères (une heure environ). 80 % des résultats sont visibles au bout de trois ou quatre mois et durables quatre ou cinq ans. Cette technique, assez douloureuse, est plus efficace sur l’ovale que sur le cou, qui nécessite deux séances.
le laser fractionné
L’objectif : supprimer les rides, les taches, certaines cicatrices, améliorer la tonicité de la peau, contracter les tissus cutanés et sous-cutanés et apporter ainsi plus de tonicité à l’ovale du visage.
Le principe : il existe deux types de lasers fractionné, le laser Erbium Yag et le laser CO2. En fonction du type de peau de la patiente (carnation, épaisseur, réactivité, âge…) et de l’action souhaitée (rides, grain de peau, taches…), le médecin déterminera un réglage spécifique de l’appareil (densité des points d’impact, puissance du laser) pour une intervention personnalisée. Concrètement, le rayon du laser fractionné fait des puits très profonds dans le derme pour abraser les couches superficielles, sans toucher des zones de peau saine par intervalle ; à la différence des autres peelings puissants qui opèrent par bloc sur la peau. Cette action va induire un processus naturel de cicatrisation plus rapide avec synthèse du collagène sur le long terme et régénération de l’élastine.
En pratique : on porte des coques de protection métalliques sur les yeux. Le médecin anesthésie le visage puis abrase la peau “en pointillés”. à la fin de la séance, la peau est rouge. Un ou deux jours après, de petites croûtes peuvent apparaître. Cinq à six jours après, la peau redevient lisse. Comme le peeling au laser fractionné agit par intervalles sur le visage, plusieurs séances sont nécessaires pour traiter la totalité des zones ciblées.
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