Mahdia : Le baptême du cheval !

La peinture corporelle (body-painting) est une des premières formes d’expression plastique pratiquée par l’humanité, qui connaît une renaissance sous forme modernisée à l’époque actuelle. À l’aube de l’humanité, les humains découvrent la terre colorée, le charbon de bois, la craie, le jus des baies, le sang des animaux et bien d’autres couleurs qui servaient sans doute à impressionner l’ennemi, sous forme de peinture de guerre, ou de signe reconnaissance à l’intérieur d’une tribu. Cette technique de maquillage primitif a pu aussi servir de camouflage pour la chasse.

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Probablement même avant que la première pierre ne soit gravée, l’homme appliquait ainsi des pigments sur son corps pour affirmer son identité, son appartenance à son groupe. Les dessins et les couleurs permettront de changer d’identité, de marquer l’entrée dans un nouvel état ou groupe social, de définir une position rituelle ou de réaffirmer l’appartenance à une communauté déterminée, ou serviront tout simplement de parure. La peinture corporelle, ressurgie en Occident à l’époque contemporaine, y est devenue objet de création. Elle est considérée comme « art éphémère ».

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Aujourd’hui, grâce à Gabriella Di , l’amoureuse des chevaux et a choisi de vivre en Tunisie pour l’amour des chevaux  évoluant jalousement dans son cercle lui donne cette envie de créer l’Atelier des Beaux-Arts Vivants (ABAV).  Le coup d’envoi sera lancé samedi 13 aout au Centre Hippique Mahdia où se déroulera un véritable loisir « hippo-artistique ».

Des artistes locaux accompagnés de tous les enfants, y compris les porteurs d’handicap, dans le cadre d’une intégration sociale globale.

Des ateliers de peinture seront aménagés sur place en collaboration avec l’artiste natif de Mahdia Kamel Mili. Il s’exprimera sur place dans le « body painting » d’un cheval barbe tunisien.

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Ce programme comprendra un « Baptême à cheval » pour les plus petits, qui peindront aussi avec leur propres mains et à l’aide de couleurs alimentaires non toxiques, le symbole de la« Main de Fatma «  La Khomsa » directement sur les chevaux, transformés en toiles vivantes.

 Une exposition verra également le jour dimanche 14 août, à partir auprès du Kiros Planet Café, centre d’animation touristique dans l’ancienne medina de Mahdia, où toutes les ouvres seront exposées au public.

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Ces chevaux sont aujourd’hui d’excellents médiateurs en zoothérapie, une technique d’intervention en soi, utilisée comme auxiliaire aux thérapies conventionnelles, où l’animal joue le rôle d’intermédiaire, de catalyseur, entre un intervenant et un patient porteur d’un handicap physique, psychique ou comportemental . Le résultat a déjà donné ses preuves.

N.A

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