Hafedh Dakhlaoui, une star tunisienne qui monte qui monte…
Lorsque vous tapez son nom sur Google, toute une carrière cinématographique apparaît. Hafedh Dakhlaoui puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un jeune tunisien qui a commencé très tôt dans le cinéma américain et russe.
Le destin a bien joué pour lui également. A l’adolescence, il multipliait déjà les figurations sur des plateaux de tournage et des spots publicitaires en Tunisie. Il avait évolué dans une famille francophile et était passionné de natation. Sans doute héritait-il de ses parents tous deux champions nationaux.
Pour Hafedh Dakhlaoui, ce sera dans les bassins de Monaco qu’il allait plonger en intégrant l’AS Monaco Nations. Il a été coaché par Jean Yves Lecharpentier. Ce coach cité comme « une vrai inspiration », lui a en effet permis de charpenter son corps d’athlète de deux mètres presque. « Juste pour un rôle, j’ai dû prendre 17 kg de plus et à chaque fois, mon corps s’adapte. Je pratique aussi très sérieusement la capolera…Je me donne à 100% à chaque fois dans l’entrainement physique et mental. » confie Hafedh Dakhlaoui.
C’est que notre comédien, s’est formé aussi outre-Atlantique dans les cours de Patsy Rodenberg et Howard Fine Studio, réputés pour former à l’art de jouer devant une caméra. « Ce qui me fait vibrer dans ce métier, c’est de me glisser dans la peau d’un autre. Je ne cherche pas la célébrité mais si cela doit arriver ; ce sera tout juste une conséquence… » déclare Hafedh Dakhlaoui.
A peine 15 ans, il avait été engagé pour faire de la figuration dans un film. Il a été sélectionné à la dernière minute pour donner la réplique à la vedette. Le virus est éjecté chez le jeune homme de 33 ans. Il avait à peine 22 ans lorsqu’il quitta son pays natal pour poser ses valises à Monaco. « La Tunisie m’a donné la vie, mais Monaco m’a ouvert les yeux sur le monde, c’est ici que j’ai fait de belles rencontres et vécu les meilleurs moments de ma vie… » confie notre comédien national, qui excelle dans plusieurs langues. Avant d’envahir les plateaux devenus une véritable passion, Hafedh Dakhlaoui avait fait plusieurs métiers en tant que manager de boite de nuit à Ibiza ou encore dans une société de sécurité privée en Principauté.
Son beau et fort physique le lui permettait facilement. Il accompagnait des clients à travers le monde. Et c’est d’ailleurs à travers une rencontre à Los Angeles qu’il a été remarqué par Alexander Nevsky, un grand réalisateur russe, concepteur de méga productions entre Hollywood et Moscou. Des films d’action tournés en Russie pour le marché international.
On avait attribué à Hafedh Dakhlaoui un rôle de méchant baraqué à chaque fois. Après plusieurs postes de figurant, de vrais rôles lui sont attribués dans des films tournés sur la Côte d’Azur. Il avait joué dans le film de Moufida Tlatli dans une méga production avec ARTE.
Bien qu’il avait eu un petit rôle, c’est lui qui avait donné la réplique a Hiam Abbass. « j’etais sur le plateau avec Hicham Rostom et Dorra Zarrouk, j’avais à peine 15 dans mon premier film international en langue française.
Aujourd’hui, Hafedh Dakhlaoui évolue à l’international en tant que comédien très côté. Il a joué et joue encore dans des premiers rôles et le succès des films dans lesquels il joue n’est plus à prouver.
Il vient encore une fois être engagé dans tenez vous bien, quatre autres prochains films projet à Los Angeles. Dans une production de Painted Black et Echelon studio. Hafedh Dakhlaoui aura le premier rôle dans les films « The Mechanic », « Turrence booker », « Off the grid 2” et “Triple OG.
Hafedh Dakhlaoui est également est aussi en train d’être adonné par son manager pour plusieurs autres projets.
« Je suis représenté aussi par un agent chinois et je viens de renter de Pékin où j’étais en négociation pour tenter de peser aussi dans le marché chinois. ».
Cerise sur le gâteau, Hafedh Dakhlaoui vient d’ avoir un Awards en Chine pour sa performance dans « Ocotpus pot »
Notre comédien national ne perd pas son temps et travaille en parallèle sur divers projets de film et de séries en Australie.
« Actuellement, je prends des cours dans la grande école nationale d’art dramatique australienne ( NIDA ) où des star telles que Mel Gibson et Gate Blanchet y ont étudié. »
Hafedh Dakhlaoui vient de terminer des études poussées sur la « Meisner technique à Sydney.
Pour le film Ocotpus pot réalisé par Mykel Shanon Jenkins qui est sa co-star, producteur et réalisateur du film, est un grand acteur et producteur Hollywoodien qui a écrit produit plusieurs film tels que The Gods, Off the Grid, Two Wolves, The Chosen Ones ,Laissez les Bons Temps Rouler …
Le film actuel dans lequel Hafedh Dakhlaoui a un rôle important, est un syndrome clinique comme le titre « Ocotpus pot », lorsque deux âmes sœurs se rencontrent et que l’une d’elle décède, peu de temps après, le cœur prend la forme d’un pot à poulpe (piège a poulpe). Cela mène inéluctablement à la mort. Les japonais l’appelle le « takotsubo syndrome.
Pour ne pas en dire plus, ce film est un drame autour d’une personnalité dangereuse ayant un passé trouble. Je joue le rôle d’un business man international riche et mystérieux. Je parle plusieurs langues dans le film tel que le français, l’anglais l’espagnol, le Russe mais aussi en tunisien !
Le film a été tourné dans plusieurs pays, dans et en dehors des USA « conclut Hafedh Dakhlaoui. »
Le film est prévu pour 2020. Il est toujours en négociation pour la distribution. Il passera dans certains festivals internationaux avec la possibilité de distribution en ligne sur des plateformes telles que Netflix.
Nadia Ayadi
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