Zaghouan : « La belle du temple » élue parmi les nymphes.
Il était une fois un fabuleux bassin, qui alimentait Carthage et Tunis en eau depuis l’époque romaine.
Aujourd’hui et ironie du sort, une crise grave affecte cette source de vie. Un problème sérieux d’eau chez les habitants se fait ressentir. La nappe phréatique a connue ces dernières années un niveau très bas, causant une perturbation au niveau de l’approvisionnement en eau potable durant des jours et des nuits… Heureusement que les femmes sont là pour adoucir les tourments, protéger la ville et son histoire par un militantisme au quotidien. La culture sera toujours là pour mieux vivre. Wiem et son équipe font revivre la ville dont elles sont natives par un festival qui a cette année un gout encore plus spécifique. Wiem Chérif, fière de la 4ème édition « les belles du temple » dont elle est présidente, a conquis le cœur de ses invités par la chaleur de son accueil et la parfaite organisation. Durant 3 jours en effet pas de répit pour wiem et son équipe. Depuis le 28 juin au 30 juin 2019, le cœur du temple des eaux à Zaghouan, s’est remis à battre devant ses Nymphes.
Un festival qui valorise l’histoire d’un Temple d’exception. Les belles de la région ont ouvert le bal par un sujet sur l’«Eau et la Méditerranée », thème très actuel. La foire qui s’en est suivi avait mis en valeur le patrimoine andalou à Sidi Ali Azzouz, avec cette source de vie qui est l’eau en «Héritage populaire méditerranéen».
Le festival avait arrêté son image telle une cerise sur les « Kaak de Ouarka », par l’élection colorée des miss couronnant «Miss Temple des eaux». Elles étaient Accompagnées d’ une superbe chorégraphie de Jaouaher Bassouda intitulée «La belle du temple».
Animée également par une autre belle de la communication et de l’animation Insaf Yahyaoui, la soirée a été encore plus magique. L’artiste Aymen Lassik qui avait rythmé l’espace et le cœur des jeunes filles avait plus que séduit. Le public avait découvert enfin la belle élue du concours «La s belle du temple 2019». Elle se nomme Yosra Bel Ayeb, 26 ans.
Un rendez-vous qui grandit d’année en années et Zaghouan est en train de retrouver doucement mais surement ses lettres de noblesse. Ses nymphes la défendent désormais. Retour aux sources des femmes….
Nadia Ayadi
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