La vie de Daghbaji dans un « Mahfel » au théâtre antique de Carthage
Il y en avait du monde à la banlieue de Tunis en cette journée caniculaire de juillet. En effet l’ouverture du Festival international de Carthage coïncidait aussi avec les festivités de la fête nationale française. Le spectacle d’ouverture du festival International de Carthage qui a été inauguré en effet le 14 juillet avait draine également une foule importante. Le spectacle intitulé « Mahfel » est une toute nouvelle création artistique voire un méga-show de Fadhel Jaziri. Une co-production entre le Festival international de Carthage, le théâtre de l’Opéra et le Centre des Arts à Jerba.
Un bouquet d’artistes tels Haïthem Khédhiri, chef de chœur, Ali Jaziri, directeur musical, Ismail Rsaïssi le maître de chant, Nasredine Chebli et la chorégraphe Malek Sebaï se sont entourés de 120 artistes entre musiciens, chanteurs et danseurs.
Comme l’avait définit le maître d’œuvre Fadhel Jaziri, le spectacle est une production originale qui reproduit les rituels des différentes cérémonies bédouines, principalement du Sud du pays. Nous avons en effet découvert, une vision artistique moderne rehaussée par des variations musicales actuelles qui avait repris un travail ébauché qui narre la vie de Daghbaji.
Fadhel Jaziri a collecté une panoplie de styles musicaux aux rythmes divers, du Jerbi au Fezzani, de la Ghita au Sâadaoui ou encore du Chaoui au Mrabâa et Bou Nawara. Tous ces genres ont été combinés avec les expressions occidentales modernes. Effectivement le Rock, le Jazz ou le blues étaient bien présents.
Durant la soirée, le public avait découvert un nouveau spectacle grandiose, une de ces méga-fêtes qui revisitent le patrimoine tunisien d’une manière singulière qui avait touché jeunes et moins jeunes quoi qu’on dise. Tels ceux qui prétendent qu’il s’agit tout simplement d’une énième version des noubas et autres Hadhra.
Sayida Bourguiba
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