Olga Malakhova ou la passion tunisienne d’une artiste du monde »

De l’Estonie à Carthage, en passant par la Russie, la France, Gafsa et Gabès, le parcours d’Olga Malakhova ressemble à un poème nomade, à une traversée guidée par la beauté et la curiosité du monde.


Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts, elle conjugue la rigueur de la chercheuse et la sensibilité de l’artiste. Aujourd’hui maître-assistante à l’Institut Supérieur des Cadres de l’Enfance, elle vit à Carthage, où la lumière du golfe semble répondre à celle de son pinceau.

 

Installée en Tunisie par amour pour ce pays qu’elle appelle désormais le sien, Olga Malakhova explore, depuis ses débuts, la relation intime entre la mémoire, la matière et la femme.

Ses premières œuvres, Sur les traces de Gafsa, ont révélé une fascination pour les visages et les paysages du Sud. Depuis, ses toiles tissent un lien profond entre la terre tunisienne et l’âme féminine qui l’habite.

 

Son art, à la fois instinctif et savant, s’exprime à travers des techniques mixtes : huile, acrylique, encre de seiche, café, des matières naturelles, vivantes, qu’elle transforme en langage pictural vibrant, entre transparence et densité. Chaque toile respire comme un fragment de récit, une prière en couleurs.

Sa dernière exposition, « Les Belles de Carthage », s’impose comme une ode à la femme tunisienne et à la mémoire millénaire du pays. Dans cette série, trois mille ans d’histoire se métamorphosent en regards et en sourires,
en silhouettes où se mêlent force, douceur et mystère.

Ces figures, qu’Olga appelle avec tendresse ses « Joconde tunisiennes », portent la lumière de Carthage,  éclatante, méditerranéenne, éternelle.

À travers elles, Olga Malakhova célèbre la Tunisie dans toute sa splendeur : celle des femmes, des mythes, des gestes simples et des horizons lumineux. Son œuvre, à la croisée des cultures, transcende les frontières et les époques.
Elle rappelle que l’art, quand il est sincère, devient un langage universel, celui du cœur, de la beauté et de la lumière partagée.

N.A

 

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