La HAICA devant la Commission de Droit et des Libertés

Le dossier de l’affaire de la chaine privée « Nessma TV » a accaparé le débat, mardi, lors de la réunion de la Commission de Droit, des Libertés et des Relations extérieures au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui était dédiée à la HAICA et à son rôle dans la lutte contre l’image stéréotypée de la femme dans les médias.
La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) avait décidé, la semaine dernière, la suspension de la transmission des programmes de « Nessma TV » sur les fréquences de sept radios régionales. Il s’agit de Nejma FM, Dream FM, Karama FM, Kasserine FM, Ulysse FM, la Voix des mines et Oxygène FM.
Les avis des députés étaient partagés sur cette décision de suspension. Certains ont rejeté la décision de la HAICA et mis en garde contre la restriction de la liberté d’expression. Selon eux, il aurait été plus judicieux de saisir le Tribunal administratif.
D’autres se sont demandés en quoi cette suspension pouvait porter atteinte à la liberté d’expression.
Des députés ont, en outre, accusé la HAICA de laxisme vis-à-vis des nombreux dépassements qui se produisent quotidiennement.
En réponse les membres de la HAICA ont déclaré que la décision de suspension de la transmission des programmes de Nessma TV sur les fréquences de sept radios régionales « n’est pas une sanction et ne porte pas atteinte à la liberté d’expression ».
Selon eux, cette décision a été prise sur la base des dispositions du décret-loi 116 de 2011.

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