Nejla Bouden et Amen Miladi, les « échecs » gagnants.

Depuis près de trois mille ans, les femmes ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire de la Tunisie. Didon/Elyssa qui a fondé Carthage, Arwa, à l’origine du contrat de mariage Kairouannais, socle du Code de statut personnel de 1956 qui a interdit la polygamie, la reine Dihya, plus connue sous le nom de Kahina qui a régné sur une partie importante du Maghreb.

Plus près de nous, sans être exhaustif, Aziza Othmana, Bchira Ben Mrad, Tawhida Ben Cheikh, Radia Haddad, Gisèle Halimi, Fethia Mzali, première femme ministre en Tunisie et dans le Monde Arabe ont marqué le leurs empreintes indélébiles l’histoire de ce pays.

La nomination de Najla Bouden Romdhane en 2021, comme Cheffe du Gouvernement, une première en Tunisie et dans le monde Arabe avec pour tâches principales de lutter contre la corruption et assurer une meilleure gestion de l’économie,  intervient à un moment crucial de l’histoire de la Tunisie indépendante.

Nul doute, qu’à l’instar de la jeune Amen Miladi, récemment promue, à 18 ans, Maître international par la Fédération internationale des échecs.  Elle aura les capacités d’analyse, la stratégie et la méthode pour sortir le pays du marasme socio-économique actuel.

Marouane Mrabet

 

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