Une députée tunisienne privée d’un droit citoyen
La députée Hager Ben Cheikh Ahmed n’a pu exercer son droit de vote samedi dernier. Elle n’a pu voter pour le représentant au conseil supérieur de la magistrature. Cet état de fait est tout simplement que la députée n’avait pas réalisé que son nom n’était pas dans la liste des électeurs qu’au dernier moment. Vu les engagements non-stop et son investissement quotidien prenant à cœur ses nouvelles fonctions, elle ne pouvait être au four et au moulin à la fois.
Avec ses plus de 20 ans d’ancienneté, elle n’aurait jamais réalisé une seconde que l’on puisse « commettre une telle méprise ». Elle confie dans un post : « c’est pour cela que je considère le ministère de l’enseignement supérieur responsable d’avoir oublié les juristes qui enseignent dans les instituts et les écoles supérieures, puisque je suis la seule juriste enseignant à l’ESAC relevant de l’université de Carthage. » Contrariée, elle affirme également : « J’ai appris d’une source fiable que le ministère a omis également d’ajouter les juristes de l’institut supérieur de musique ! Tout un ministère qui ignore que les juristes enseignent dans toutes les institutions y compris les plus spécialisées : médecine, musique, tourisme ….. »
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