Don d’organes en Tunisie : 89% des Tunisiens sont disposés à le faire pour leurs parents

Les résultats d’un récent sondage sur le don d’organes ont été présentés vendredi 7 avril 2017 à Sousse à l’occasion du 7e Forum franco-maghrébin.  Le thème tournait sur le « rôle des médias, de la société civile et des sociétés scientifiques dans la promotion du don d’organes ». Il en ressort :

  • que 77% des Tunisiens se disent prêts à faire don de leurs organes à leur décès,
  •  55% acceptent de donner la totalité de leurs organes
  •  26%,  un seul organe.

Selon le même sondage réalisé par Sigma Conseil et intitulé « Les Tunisiens et le don d’organes, perception et voies pour la promotion », 89% des Tunisiens sont disposés à faire don de leurs organes à leurs parents, 88% à leurs enfants et 77% au conjoint.

La directrice générale du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO) Rafika Bardi a affirmé  que la transplantation d’organes en Tunisie dépend des donneurs vivants, ce qui réduit les chances de don d’organes vitaux qui ne peuvent être prélevés que sur un donneur décédé.

Seules 1783 greffes de rein ont été effectuées en 2016, dont 1447 opérées grâce au don d’un sujet vivant et 336 d’un sujet décédé.

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Le principal obstacle reste l’opposition de la famille du défunt, qui représente 90% des refus.

« En 2016, 5891 transplantations ont été effectuées en France, soit une hausse de 5.2% par rapport à 2015. Il y a eu 3615 greffes de rein, 477 transplantations cardiaques et 371 greffes de poumon.

En Algérie, et en dépit d’une évolution certaine de la transplantation d’organes, elle reste cependant interdite dans le secteur privé, a pour sa part expliqué le directeur général de l’agence algérienne de transplantation d’organes Mohamed Bourehla.

« Le nombre de greffe est passé de 166 en 2014 à 244 en 2016 », a-t-il indiqué, ajoutant que la greffe de la cornée au augmenté de 40 opérations en 2014 à 1013 opérations en 2016.

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