La douleur de la famille de l’enfant suicidé devient plus intense par la rumeur.

De plus en plus de personnes délaissent la télévision, la radio, les journaux et site web crédibles pour s’informer sur les réseaux sociaux comme Facebook. Et c’est bien dommage que même si certains déclarent qu’ils n’avaient pas prévu de blesser, ils ont toutefois rappelé que la blessure par une rumeur relayé sans vérification est encore plus dure. Le danger est réel, ce n’est certainement pas au gouvernement de décider si une information est fausse ou non ou de contrôler la manière dont certains médias peuvent aller rechercher les informations juste pour faire le buzz en exploitant la misère ou le malheur des autres.

La diffusion de fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux, est un vrai fléau dangereux qui peut faire beaucoup de mal à autrui. Un phénomène touchant l’ensemble du pays. Facebook, semble devenir la principale source d’information depuis quelques années. Plus l’on passe de temps sur ce réseau, à éplucher les différents articles, commentaires et réactions qui en découlent, plus il est facile de se heurter à de nombreuses fake-news et surtout rumeurs.
A part tuer plusieurs artistes encore en vie, la dernière rumeur est celle de ce petit garçon fragile, issue d’une famille dans le besoin et qui s’est pendu sans doute par trop de souffrance sans chez lui à Sfax.
Les faits sont là, ce garçonnet qui a fin à ses pénibles jours ne peuvent arrêter l’atrocité de la douleur de ses parents. Mais en ajouter une couche à cette intenable souffrance par une rumeur qui n’avait pas lieu d’être.au profit d’un mensonge propagé comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux puis de la part de certains médias.
Nous avons vérifié les faits. L’enfant n’est plus de ce monde hélas mais la lettre soit disant écrite par ses mains adressé à ses parents n’a jamais existé.

Maitre Bochra Bel Haj Hmida le confirme en confiant que « l’enfant de onze ans qui s’est suicidé « Allah Yarhmou », n’a pas laissé de lettre et ce n’était nullement pour des raisons matérielles. Sa famille vit le drame de la perte d’un être très cher mais subit en plus les intox de facebook. Dans les cas de suicides, de violences et plus généralement de drames, la famille a surtout besoin de respect et confidentialité. La solidarité, la compassion se transforment hélas parfois en une nouvelle agression ou violence en plus. Le silence s’impose si on veut vraiment protéger la famille en deuil, aider, compatir et non pas accabler encore plus par des mensonges » .

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