Radio trottoir  fait des ravages !

 

En général, c’est souvent l’esprit de vengeance qui pousse à lancer une rumeur sur une personne. C’est un moyen très efficace de blesser l’autre, de détruire sa réputation et même sa vie. Sa définition selon le dictionnaire Le Robert Micro : « la rumeur est un bruit, une nouvelle de source incontrôlée qui se répand ». À l’ère des informations électroniques, réseaux sociaux où tout se propage à une vive allure, souvent on ne peut lutter contre cette plaie. Elle passe aussi très rapidement dans tous ces réseaux modernes, un idéal pour ces jeux mauvais et pervers.

La rumeur habille sa victime d’un costume qui n’est pas le sien mais qui devient son identité aux yeux des autres et la discrédite. Je me pose une question sur celui qui lance la rumeur : Est-ce qu’il se rend vraiment compte des terribles conséquences que cela peut engendrer à la personne qui la subit ?

Avant de prendre la position qu’implique une information, il y a lieu par conséquent de se poser des questions : sur quelle base s’appuie l’information que l’on me donne ? Ne serait-il pas plus simple d’aller directement questionner la personne concernée ou plutôt visée ? La victime cette fois-ci n’est autre que Monsieur Taieb Zahar, président de la Fédération tunisienne des directeurs de journaux, que nous avons contacté pour en savoir plus sur la rumeur qui se répand à propos d’un emprunt de 24 milliards de la BNA sans garantie. Il confie sincèrement, énergiquement et sans ménagement envers ceux qui  en étaient l’origine. « Je tiens à préciser que je n’ai jamais eu de crédit sans garantie ni de La BNA ni d’aucune autre banque la propagation de rumeurs est devenue monnaie courante de nos jours, mais cela ne peut pas m’atteindre. J’ai identifié ceux qui sont à l’origine de cette odieuse cabale et également de ceux qui l’ont relayé sur les réseaux sociaux ils vont très bientôt répondre de leur acte devant la justice.je serai sans pitié… »

Face à la rumeur, essayez de maîtriser vos réactions émotionnelles, de voir la victime en tant qu’être humain comme nous tous, avec toutes nos particularités, qualités et  défauts, de prendre le recul nécessaire dans notre société. La rumeur peut briser une vie, d’autant plus que ceux qui se prêtent à ce jeu malsain s’en délectent et s’en nourrissent sans prendre le temps de vérifier le fondement de cette rumeur.

N.A

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