Les « Regards intérieurs et les Têtes fleuries » de Faten Rouissi  

 

L’artiste Faten Rouissi développe depuis plusieurs années un regard critique de son environnement sociopolitique qu’elle reflète et on a envie de dire qu’elle sublime dans ses d’œuvres. En 2011, elle réalise différentes actions citoyennes dans l’espace public tels les événements artistiques « Art dans la rue – Art dans le quartier» ou encore  « De Colline en Colline».

Le succès de Faten Rouissi se fait connaitre aussi hors frontières. En 2013, le Badisches Landes Museum de Karlsruhe en Allemagne a même fait l’acquisition de son installation «La Grande Lessive », réalisée dans le cadre de « Dream City 2010 » à Tunis qui évoque la nécessité d’un changement politique dans son pays.

Faten Rouissi reçoit le Prix de la Ville de Dakar au Sénégal dans le cadre de la 11e Biennale de l’Art Africain Contemporain DAK’ART. En 2018, elle participe au projet Regard ouvert sur le Monde Arabe à  Paris.

Les œuvres  de cette fabuleuse artiste se sont illuminées d’un éclat particulier dans l’événement Le Salon « Pour l’amour de l’art». Un projet organisé par l’Institut français de Tunisie et Archivart, les 26 et 27 février 2021.  Faten Rouissi  avait exposé deux séries de son dernier cru : les  « Regards intérieurs » et les « Têtes fleuries ». Dans « Regards Intérieurs » le questionnement de l’artiste porte le passé et le présent de l’être, sa dualité et tous ses chemins parcourus.

Un étrange zoom sur l’effervescence quotidienne de l’Homme. Tout est traduit en couleurs chaudes qui éclatent autour d’un noir profond. Des éclats, des jets, des hasards et des rencontres qui se superposent sur de grands et petits formats.

« Les Têtes Fleuries » sont d’une originalité bien particulières. «  Il s’agit d’un travail commencé en 2016 et que je continue à développer encore aujourd’hui… » affirme l’artiste. Une réalisation sur des silhouettes plaquées surmontées d’un assemblage de fleurs peint en blanc immaculé. « Pour moi,  ce sont des tête de lutte, de survie mais fleuries d’espoir » conclut l’artiste.

 

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