Raouf Ben Yaghlane se veut un artiste dans l’école…  

 

L’objet culturel qui devient objet d’éducation.  C’est la nouvelle bataille du comédien engagé Raouf Ben Yaghlane qui s’intitule « Un artiste à l’école ».  » On mesure toute la violence dans ces établissements après tout ce qui s’est passé entre professeurs et élèves ».  affirme l’artiste  comédien qui devient acteur dans la société civile. Il  anime des débats, organise des spectacles dans les collèges et lycées et c’est là qu’on peut prendre  toute la mesure de l’impact que cela pourrait avoir auprès des plus jeunes.

 Raouf Ben Yaghlane  a encore frappé fort. Depuis quelques temps, cet artiste de terrain comme il aime bien le rappeler s’est trouvé presque dans tous les lycées du pays pour militer contre la violence qui est en train de gagner du terrain depuis quelque temps.

L’artiste s’était muni d’armes mais sans larmes « de destruction massive… », il s’agit de celles enveloppées de culture et d’art, solution efficace contre toutes sortes de violences et d’extrémisme. L’objectif est de transformer également les élèves en artistes dans le lycée,  pour devenir artistes dans la cité !

Le  lycée de Menzel Jemil dans le gouvernorat de Bizerte est devenu comme son nom l’indique encore plus beau Le comédien  avait remarqué que la ville n’avait aucun espace culturel faute de moyens sans doute. Face à ce constat, l’artiste eut une idée géniale. Un  événement culturel et artistique avec tenez-vous bien une salle où un spectacle aura même lieu!

L’espace culturel  existera au sein même du lycée de la ville démunie d’art. En effet, le comédien transforma la vaste salle de sport en une salle de spectacle. Rideaux noirs, projecteurs, unité de son… Et on commencera par du  théâtre participatif autour du thème de la violence en milieu scolaire. Un débat aura également lieu  entre l’artiste,  les élèves et les enseignants, en présence des parents que l’artiste a sollicités pour participer à l’événement.

Le spectateur sur place est touché, on mesure alors plus que jamais toute la violence et donne matière à  réfléchir aux élèves, parents et enseignants.  « C’est aussi une porte ouverte pour les équipes pédagogiques afin de traiter ces sujets en classe  au même titre que les autres matières » renchérit l’artiste.

Une première à l’échelle nationale ! Défi relevé et bien réussi !

Nadia Ayadi

 

 

 

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